En grandes lignes et en chiffres:
il y a une apparente remontée, bien entendu entre mars 2020 et septembre 2020 les achats-ventes de biens immobiliers ont chutés (en avril 2019, 41.119 immeubles vendus; en avril 2020, 25.439 immeubles vendus, et finalement en avril 2021, 42.211 immeubles vendus).
La réalité est que durant l’année 2020 nous avons observé une chute du nombre de transactions immobilières dues à l’achat-vente. En 2021 il n’y a pas eu récupération par une augmentation importante de ce type d’opérations, cette appréciation au contraire est légère.
De plus, le type d’acquéreurs a changé, le nombre d’achats réalisés par des espagnols a augmenté, face à une baisse logique de l’achat par les non résidents. En effet, les étrangers en sont pas venus en vacances et ce sont surtout des projets en cours qui ont aboutis en 2020 avec des étrangers.
La vente des biens immobiliers a commencé à se centrer sur des biens neufs, avec de préférence terrasses, balcon et zone communautaire de jardin et piscine, lesquels se trouvent surtout en dehors du centre urbain, voire en dehors des grandes villes.
Si l’on compare, cependant la période actuelle avec le début de la crise immobilière en 2007, la situation est apparemment très prometteuse. Nous avons observé la plus grande remontée des opérations d’achat-vente depuis 2007 et jusqu’à il y a peu.
Deux interprétations sont possibles face à cette constatation:
1) soit on entend que le marché de l’immobilier est au beau fort, étant donnée que les opérations entre juin 2020 et juin 2021 ont vu une croissance du 73,5% et que ceci démontre une croissance du marché de l’immobilier;
2) soit entendre que d’une part en juin 2020 l’achat-vente de biens immobiliers était plus une situation in extremis, de reports de contrats d’arrhes immobilisés pendant 3 mois de confinement, plus les achats empressés de personnes ayant souffert d’un logement peu adapté à la vie à la maison. Par contre en juin 2021 la situation s’est plutôt rétablie selon les bases de juin 2019 avec une légère hausse.
Est-ce bon ou mauvais?
C’est très bien que 2021 n’ai pas occasionné de BOUM immobilier, car qui dit boum, dit retombée plus tard. Non, la croissance du nombre de vente reste dans une stabilité de marché, et cela permet une stabilité des prix de l’immobilier. Stabilité en veut pas dire stagnation, mais croissance normale de la valeur.
Que va-t-il se passer en 2022?
En 2022, si la pandémie poursuit dans la baisse d’effets néfastes (maladies, décès, restrictions, etc), le marché va voir augmenter le nombre d’opérations d’achats-ventes, ceci du à quelques facteurs logiques:
a) de nombreux biens immobiliers hérités des tristes décès pandémiques seront mis sur le marché
b) le tourisme investisseur étranger sera à nouveau en nombre en Espagne, avec plus de souhait encore d’investir ici
c) les espagnols qui auront épargnés durant cette période (on va moins faire du shopping et se laisser tenter, on part moins loin en congé ou vacances, etc), seront à mê.me de s’acheter une permière ou deuxième habitation
Un risque de REBOUM donc?
Non, car les gens ont appris de la crise précédente, les banques sont soumises à plus de restriction dans la concession de crédits hypothécaires, et il y a une crise économique sous-jacente, car de nombreuses personnes et entreprises ont passé à se retrouver dans une situation économique de crise, et n’entrent donc pas dans un marché pour lequel elles participaient sous le Boum immobilier de 2005.
Quels aspects resteront stables?
Les habitations qui se vendent le plus restent dans les mêmes villes et provinces: Madrid, Barcelone, Valence, Pais Basque, Aragon, Andalousie. Les zones côtés sont celles donc la valeur de l’immobilier croisse avec le plus de stabilité.
Il y a des régions d’Espagne très économiques, mais la valeur des biens immobiliers reste très stable, ce qui n’intéresse pas l’investisseur.